Nous avons eu le plaisir d’être interviewé par la chaîne Workwell sur la mise en place de l’entreprise libérée et la transformation vers l’entreprise altruiste :
Here is the talk that has been recorded for the THE NEXTGEN ENTREPRISE Summit 2020 in November that year.
The talk details the concept of the altruistic enterprise and illustrates it with the example of Handeslbanken, a leading Swedish bank.
Chronique publiée le 4 Décembre sur AGENDA, le blog du World Economic Forum
Professor Klaus Schwab, the founder of the World Economic Forum, has called for the abandonment of both “shareholder capitalism” and “state capitalism”, which have proven to be incapable of meeting the world’s challenges. He suggests that a “stakeholder capitalism” – a term he coined in the early 1970s – would enable a “Great Reset” of the global economy.
In recent decades, a series of approaches that adhere to the model of stakeholder capitalism have been proposed for companies, such as the Triple Bottom Line (TBL), B Corp, Benefit Corporation, and most recently, the Business RoundTable declaration on the purpose of the corporation or McKinsey’s 5Ps. This is a sign that society’s expectations towards business are rising and that companies are increasingly aware of them. The bad news is that the number of different approaches is confusing. For a leader who sincerely wants to adopt stakeholder capitalism, the transformational path to making it actually work is not clear.
Juste avant l’été 2020, l’assemblée générale de Danone a approuvé le statut de « société à mission », qui formalise pour les entreprises la poursuite de finalités non seulement économiques mais également sociales et environnementales. Ainsi, Danone devient la première entreprise à mission du CAC40 et la première multinationale cotée dans le monde à être une « benefit corporation » – son équivalent anglo-saxon.
L’annonce de Danone a suscité des réactions variées, mais aucune autre entreprise du CAC40 n’a manifesté d’intention de devenir à son tour entreprise à mission. On pourrait attribuer le caractère exceptionnel de l’engagement de Danone aux enjeux environnementaux gigantesques de son secteur. Cependant, la grande distribution – secteur aux mêmes enjeux – ne s’est pas encore déclarée désireuse de suivre les pas de Danone. Pas plus d’ailleurs que les grands groupes de l’énergie ou du transport. Une autre explication de la discrétion des grandes multinationales pourrait être que, dans l’univers des P-DG ou des investisseurs, l’idée de poursuivre des finalités autres qu’économiques reste encore totalement inacceptable.