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L'altruisme n'est plus un luxe mais une nécessité

Pierre Ghenassia, Président de SOGECC est un lecteur attentif depuis toujours de nos ouvrages (voir sa critique de « Liberté & Cie »).

Ci-dessous il se livre à la lecture de « L’entreprise altruiste ».

Je voudrais, en toute priorité, poser une question existentielle :

– N’est-ce pas donner un sens à sa vie que d’avoir le plaisir, la satisfaction, de constater que, par ses actions favorables envers autrui, on a fait du bien, donné du bonheur? Enfin, ne fait-on pas le constat que, paradoxalement, donner est gratifiant, que, tout en contribuant au bonheur des autres, on parfait le sien ?
D’ailleurs nombre de citations nous le rappellent.
Ainsi, Goswin de Stassart d’écrire:

« il n’est pas de plaisir plus doux que de faire des heureux».

Ou encore de Charles Nodier qui énonce :

«Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à demi,
on le double quand on le donne».

Donner, faire plaisir, sans en attendre une contrepartie immédiate, dénote une ouverture d’esprit, un sens du partage. Le fait de donner est, d’emblée, la démonstration qu’on s’intéresse aux autres, qu’on a mis, au second plan, son égocentrisme naturel.
Cette démarche, traduction de notre empathie, dénote notre capacité à nous mettre à la place de l’autre, de le comprendre. Mieux encore, elle trahit notre charisme dès lors qu’en prenant égard aux personnes, on flatte leur ego, on fait preuve de confiance à leur égard (et pour cause, on ne donne pas à un bandit : on est volé!).
Ce qui « fonctionne » individuellement pourquoi ne « marcherait-il » pas pour une entreprise ?
A cette question ISAAC GETZ, et LAURENT MARBACHER ont trouvé, en réponse, un certain nombre d’entreprises qui pratiquent l’abnégation.

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