Le 1 juillet 2025 nous avons publié dans Les Echos une tribune. Voici ses quelques idées forces :
- Les générations Y et Z veulent plus qu’une entreprise attractive : elles cherchent une cause inspirante. Il ne suffit plus d’attirer par des avantages ou du confort de travail. Ces jeunes souhaitent s’investir dans des projets qui ont du sens et un impact réel sur la société et l’environnement.
- Une « fusée à trois étages » pour séduire durablement :
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- 1er étage : expérience digitale fluide, travail flexible, outils modernes.
- 2e étage : management fondé sur la confiance et la responsabilisation.
- 3e étage : engagement sincère pour le bien commun, au cœur de l’activité.
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- RSE ne suffit plus. Ils perçoivent les politiques RH comme instrumentales et se méfient des entreprises qui « parlent plus qu’elles n’agissent ».
- Une entreprise caring qui soigne son écosystème peut être — comme une conséquence — ultra-performante. Exemple frappant : Handelsbanken, qui conjugue absence d’objectifs de vente, autonomie locale et rentabilité exceptionnelle, attire naturellement les jeunes talents en quête de sens.
- L’engagement total pour le bien commun, via le cœur de métier, est la clé pour « décrocher la Lune ». Les entreprises qui réussissent à engager les jeunes ne le font pas en marge de leur activité, mais en réorientant leur modèle même pour prendre soin inconditionnellement de toutes leurs parties prenantes.
Elle est sortie dans la version imprimée, ainsi que sur le site web.
Voici un aperçu du début :
Les générations Y et Z ne se contentent plus de bonnes conditions et d’un management bienveillant. Elles veulent du sens, une cause, un engagement total. Pour gagner leur adhésion, l’entreprise doit apprendre à « décrocher la Lune »—et non à se contenter d’une simple orbite d’attractivité.
Les générations Y et Z représentent déjà la majorité des salariés et plus encore en première ligne, là où se crée la valeur économique. Pour qu’elles plébiscitent les entreprises, ces dernières doivent mettre en place une fusée à trois étages. Or, beaucoup de sociétés restent bloquées au deuxième.
Le premier étage repose sur une expérience digitale aussi fluide que celle de leurs applis. Il inclut aussi le cadre et l’organisation du travail—travailler où et quand elles le souhaitent pour des résultats significatifs.
Ces fusées à un étage retombent vite. Les jeunes collaborateurs perçoivent que ces dispositifs restent superficiels et ne reflètent ni les relations ni le contenu du travail.
Le deuxième étage implique un management fondé sur la confiance et la responsabilisation. Pour cela, il faut former et coacher les managers afin de les transformer en facilitateurs. Les dispositifs du développement personnel—formations en ligne, mentoring, parcours individualisés—jouent aussi un rôle clé. À condition que les jeunes puissent les choisir eux-mêmes.
Grâce à ces deux premiers étages, nombre d’entreprises se mettent déjà sur une orbite d’attractivité. Mais elles peinent à « décrocher la Lune »…
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